A PROPOS

Mon parcours

Professeur de Français Langue Étrangère (FLE) de formation, j’ai enseigné pendant quatorze ans à des enfants, des adolescents et des adultes de différentes nationalités, et j’ai dirigé et formé des équipes enseignantes aux quatre coins du monde.

A mon retour en France, j’ai ressenti le besoin de mettre à profit mon expertise pédagogique dans une activité qui trouve plus de sens à mes yeux. C’est en cherchant des outils pour aider mon fils aîné, à qui l’on venait de diagnostiquer un TDAH (Trouble de l’Attention avec Hyperactivité), et qui rencontrait alors de grosses difficultés pour entrer dans l’apprentissage de la lecture, que j’ai découvert la psychopédagogie positive.

J’ai immédiatement été séduite par l’approche globale, par l’idée que l’on n’apprend pas seulement avec sa tête, mais aussi avec son cœur et son corps. Je me suis donc formée en psychopédagogie positive à La Fabrique à Bonheur à Paris.

Dans le cadre de cette formation, j’ai été initiée à l’intégration des réflexes archaïques. Convaincue depuis toujours du rôle fondamental du corps et du mouvement dans l’apprentissage, j’ai été enthousiasmée par cette découverte, et j’y ai lu un formidable message d’espoir. A tel point que j’ai décidé de me former à la méthode RMTI® (Rythmic Mouvement Training International).

En outre, pratiquant le yoga depuis de nombreuses années, c’est tout naturellement que j’ai souhaité faire profiter aux jeunes que j’accompagne des nombreux bienfaits de cette discipline. Mon projet n’étant pas de devenir professeur de yoga, mais d’utiliser les techniques du yoga pour stimuler l’apprentissage et la motivation, c’est auprès de l’association RYE (Recherche sur le Yoga dans l’Éducation) que j’ai choisi de me former.

Au fil des années, j’ai élargi ma pratique à d’autres champs que les apprentissages, en me formant à différents outils, notamment Le jeu de l’idiot ou l’Orientation positive, me permettant ainsi de couvrir tout l’éventail des difficultés que les jeunes peuvent rencontrer dans leur scolarité.

Stéphie Guihéneuf

Quelques références

Diplômes et certifications

  • Diplômée en didactique des langues (Master 2 option Politiques linguistiques, plurilinguisme, nouvelles technologies, mention très-bien) de l’Université du Mans.
  • Certifiée en psychopédagogie positive par la La Fabrique à Bonheurs, formée par Audrey Akoun et Isabelle Pailleau (et d’autres talentueux formateurs), auteurs du best-seller Apprendre autrement avec la pédagogie positive publié aux éditions Eyrolle.
  • Certifiée en intégration des réflexes archaïques (méthode RMTI®), formée par Agnès Canu Martin, présidente et fondatrice de l’AFREM (Association Française Réflexes et Mouvements).
  • Certifiée en yoga par le RYE (Recherche sur le Yoga dans l’Éducation), association agréée par l’Éducation Nationale.

Formations supplémentaires

  • Formée à l’orientation positive par Isabelle Servant, auteur des best-sellers 30 jours pour trouver ma voie et vivre mes rêves  et  Et si je trouvais enfin ce que je veux faire de ma vie ? publiés au éditions Eyrolles.
  • Formée au Jeu de l’idiot par le Dr Philippe Aïm, auteur du livre Face au harcèlement scolaire publié aux éditions Marabout.
  • Formée à la relaxation et au massage sonore avec les bols tibétains par Manuel Mahé, sonothérapeute (Univers Son Être).
  • Formée au programme Barkley par l’organisme Oct-Opus.
  • MOOC « L’attention ça s’apprend » conçu et animé par Jean-Michel Lachaux, neurobiologiste, Directeur de recherche en neurosciences cognitives au CNRS et à l’INSERM (formation validée par l’obtention d’une attestation de réussite).
  • Formation en présentiel « Prévention bébé, bambin et femme enceinte » conçue et animée par Perrine Henry D’Aulnois et Élise Beauvallet (accompagner le développement neuro-sensori-moteur depuis l’utérus jusqu’à la marche).
  • Formation à distance « Jouer au yoga » conçue et animée par Mélanie Caouette, ergothérapeute (favoriser le développement sensoriel, moteur, cognitif et émotionnel de tous les enfants, avec ou sans besoins particuliers).
  • Formation en présentiel « Postures de yoga et l’enfant » conçue et animée par Martine Giammarinaro, formatrice au RYE, auteur de Yogito, Un yoga pour l’enfant (comment aborder les postures de yoga avec les enfants et les adolescents en partant de l’ontogénèse, de la méthode Feldenkrais et du body-mind centering).

Mes convictions

Quelles que soient les étiquettes que l’on peut poser sur les gens, chaque personne n’en reste pas moins unique de par son patrimoine génétique. Et tout comme chaque individu zèbre possède sur sa robe un jeu de rayures qui lui est propre, chaque être humain possède des empreintes digitales uniques (même les vrais jumeaux présentent des dessins digitaux différents). Et un cerveau unique. C’est la façon dont sont organisées les connexions dans notre cerveau, plus précisément dans notre cortex cérébral, qui détermine nos différences – et notre unicité. C’est cette neurodiversité qui fait qu’il n’y a pas une seule manière de penser, pas une seule manière de se concentrer, pas une seule manière d’apprendre. Prendre conscience de son propre fonctionnement est pour moi la première clé de la réussite de l’apprentissage.

Ces ressources, ces talents, ces forces, ces trésors, ces supers pouvoirs, sont parfois bien cachés au fond de nous, endormis, et pour les découvrir, pour les réveiller, il faut le plus souvent être accompagné, aidé par quelqu’un. C’est le travail du coach ou du praticien en psychopédagogie positive et en orientation positive (ou encore du Maître Jedi ;)).

En psychopédagogie positive, on prend en compte l’individu non seulement dans sa singularité, mais encore dans sa globalité. On va essayer de comprendre – et de lui faire comprendre – son mode de fonctionnement cognitif (comment il apprend), émotionnel (comment ses émotions influencent ses apprentissages, en mal ou en bien) et somatique (comment son corps se comporte face à un apprentissage (impact du sommeil sur la mémoire, etc.)).

Si l’on prend soin de notre corps et de ses besoins, il devient un partenaire privilégié de nos apprentissages. Mais le rôle du corps dans les apprentissages va bien plus loin que cela.
Un élève, un étudiant, n’est pas qu’une tête. Il est composé de chair et de sang, il est doté de cinq sens, il est traversé par des émotions. C’est avec tout cela qu’il apprend. Or dans notre culture scolaire, le corps est plutôt vu comme un obstacle, comme un animal sauvage qu’il faut dompter. On demande aux enfants de rester assis des heures durant sur leur chaise, de se tenir droit, de maintenir les pieds bien à plat au sol… C’est sans compter sur le besoin physiologique de bouger (l’homme n’est pas une plante !), sur les profils kinesthésiques qui ont besoin de passer par le corps pour se concentrer, pour mémoriser, pour comprendre… et que dire des réflexes archaïques non intégrés !
Pour ma part, je suis convaincue depuis longtemps du rôle du corps dans les apprentissages. Ayant pratiqué le théâtre pendant plusieurs années à titre amateur, j’ai rapidement intégré les techniques théâtrales à ma pratique de l’enseignement du Français Langue Étrangère, en classe et en atelier (je me suis même formée). Au théâtre, on incarne, on prend corps, on donne corps et âme à un personnage, on investit le corps au service de la voix. Et c’est drôlement efficace pour apprendre.

Apprendre est dans notre ADN. C’est la raison pour laquelle je ne cherche pas, à travers mes accompagnements, à « donner », ni même à « redonner », l’envie d’apprendre, mais plutôt à la « libérer ».

C’est la conviction qui m’a animée durant toute ma carrière d’enseignante et de formatrice. J’ai formé plusieurs centaines d’étudiants et d’enseignants et ma plus grande mission a été de cultiver l’envie d’apprendre, de faire en sorte que mes étudiants aient envie d’en savoir, d’en apprendre toujours plus, et qu’ils aient envie de revenir à mes cours. L’envie est selon moi le seul vrai moteur de l’apprentissage. C’est l’envie qui pousse un individu à apprendre. Bien-sûr il y a d’autres sources de motivation – faire plaisir à sa maîtresse ou à ses parents, la crainte de se faire disputer si on ramène une mauvaise note à la maison, la compétition… – mais ces motivations-là sont extrinsèques, et donc sur le long terme inefficaces pour l’apprentissage. L’envie d’apprendre est comme une étincelle que l’on nourrit pour qu’elle devienne flamme, une flamme que l’on nourrit pour qu’elle devienne feu. Si le feu n’est pas entretenu, avec des brindilles, des bûches, il va peu à peu s’éteindre. C’est ce qui se passe chez l’enfant qui n’est pas stimulé à la hauteur de ses capacités et qui va finir par s’ennuyer, ou chez celui qui se décourage à force de rencontrer des difficultés, ou encore chez celui qui étouffe petit à petit son envie d’apprendre par sa peur d’échouer.